Critiques d’art

The Blue Note.

Description : samedi 24 mai 2008 Artist of the Month:Florence Bachelier, The blue Note Los Angeles, May 2008, The Blue note It swings lile a Jazz quartet. It is a swing painting with a continuous pulse that keeps the pieces moving right along. The melody is introduiced and moved from one color to another, incorporating improvisation, full of fresh joy and vigor. A swing painting like music to be danced to, offering no changes in rythm or tempo, combining Jazz with dance. It offers the harmonies and improvisations as Jazz does, with a more emphasized rhythm of colors underneath it. It is a dynamic style emerging with syncopated rhythms of colors; the « colors of Liberty ». Some of her paintings are full of agitated energy, while others are more lyrical, creating a visual moment of near silence. The colors and the forms are reacting to each other, particularly the dancing rhythm of her very specific light blue touch. like a leitmotiv. Her paintings represent the feeling of Jazz, even though it might not be evident a first glance. The colors and forms are reacting to each other, particularly the dancing rhythm of her very specific light Blue touch, like a leitmotiv Her paintings represent the feeling of Jazz, even though it might not be evident a first glance. The use of warm colors shows the unpredictability of Jazz, as well as the vibrancy of that music form. The tension, between, apparently, conflicting themes of warped harmonies and dissonances of Jazz adds energy to the picture. It is rocking and rolling. She produced paintings full of lyricism and humor. It gives us a sense of connection with the popular world and ourselves. It allows us to feel as if we are not alone. Like music, her works of art share our good times and bad, and with that we see how it affects our emotions. The fact is that the paintings of Florence Bachelier are incredibly vibrant, powerful, spontaneous, and penetratingly emotional. I just wanted to say that there is more to her paintings that what we see. Her painting could attain an emotive power comparable to that of music. Some reveled in its explosive energy and the exotism. Like Pollock we have the feeling, that Florence Bachelier “thinks, it should be enjoyed, just as a music is enjoyed” It is a notated work of improvisation and rhythm, a blue note. Florence Bachelier is a very interesting French artist, she is « La vie parisienne ». * Have an opportunity to purchase her works, it will change your life! www.florencebachelier.com Tags: Jazz, Paris, Paintings Publié par Nell’ à 21:58 

Auteur de l’article : Nelly Chadirat 

Référence : Nelly International Gallery 

Référence

 

Les objets de Florence Bachelier.

Description : Les objets de Florence Bachelier. Léonard de Vinci a écrit : « O chercheur des choses, ne te contente de connaître les choses telles qu’ordinairement la nature les produit, mais réjouis toi de connaître l’origine des choses qui sont dessinées dans ton esprit. » C’est cette qualité de vie intérieure qui anime Florence Bachelier et qui est si émouvante dans ses œuvres. Elles sont le reflet de son univers intérieur. Elle transforme la vie en un jeu de formes et de couleurs, avec un goût révélateur du relief et de la profondeur; ses tableaux-objets ne représentent rien d’autre qu’eux-mêmes comme tels. Ils n’ont pas pour sujet ou pour modèle un objet étranger à eux-mêmes. Ils sont à la fois suggestion initiale de la création et le résultat dernier de cette création. Elle crée des formes nouvelles, pour la définition desquelles le vocabulaire habituel de l’art avec «tableau» ne signifie plus grand’ chose. Peut-on appeler tableau, les œuvres de Florence Bachelier ? En nommant tableau-objet, ses compositions dans lesquelles la peinture s’adjoint des rubans, des morceaux de bois, des plaques de verre, des bouts de tissu, des fils métalliques, des peaux, Florence Bachelier, montre bien qu’on est passé de la «tyrannie du tableau» à la liberté de l’objet. Ses tableaux sont objet, ils sont objet-même dans son immédiate et absolue nouveauté. L’extraordinaire pulsion qui anime l’artiste à inventer des signes , en donnant à ces signes une véritable valeur expressive, à en faire de véritables «choses de beauté» et des formes symboliques, nous délivre une impression de vie intense. L’instinct de la création artistique est visible chez l’artiste, ses objets mystérieux semblent le résultat de forces et d’ énergies en mouvement, conçus dans une fougue prodigieuse de couleurs; parfois on a l’impression que l’artiste, sans relâche, recherche une puissante structure harmonique, qu’elle tente d’incorporer à des constructions qui parfois ont le fourmillement des temples d’Amérique du Sud. C’est comme si Florence Bachelier voulait nous communiquer des images du monde dans sa prolifération prodigieuse et dans son immense variété. Il y a une dimension cosmique qui émane et se cherche dans ses objets. D’une vitalité prodigieuse et prodigieusement simple au fond, l’art de Florence Bachelier dérive de la nature et demeure dans le domaine de l’organique. Ce qui est organique chez elle, c’est son amour des matières, la prédilection qu’elle a pour les matériaux les plus variées, les plus nombreux, les plus divers. Elle joue avec les ocres, l’aquarelle, la craie, la cire, le gel. Elle les utilise avec sûreté, dans la connaissance instinctive de ce que l’on peut attendre d’eux. Une joie puissante, presque du corps à corps avec les matériaux semble présider à la création. On éprouve qu’il doit exister chez elle un attachement intense et secret avec la matière, qui l’aide et la soutient. C’est le côté organique, dans son travail , qui nous surprend et nous émerveille, tant elle utilise avec maîtrise et grâce le répertoire des formes et des matières symboliques. Sa soumission à l’instinct, son attachement au monde s’associent à un sentiment plastique d’une rare qualité. On ne peut manquer de mentionner une sorte de mystique dans l’art de cet artiste, comme une résonance intérieur venue d’un panthéon oublié. Les formes, les couleurs, les matériaux chez elle parlent immédiatement une langue intelligible à l’intelligence et au cœur, et plus encore à ce besoin que nous avons en nous d’une sérénité. Elle insuffle à ses tableaux une poésie rare et essentielle; elle se sert d’un langage plastique subtil, qui au premier regard ravit par son raffinement ; mais pour qui a pénétré dans l’univers secret de ses créations, il devient clair que tout un ensemble de formes et de matières symboliques s’articulent dans chaque tableau, ensemble dont il nous intéresse de saisir les lois intérieures, les clefs. Mars 2005 Nelly A-Chadirat Appraiser of Fine Art and Art Consultant 

Auteur de l’article : Nelly A-Chadirat 

Référence : Nelly international Gallery 

Une coloriste qui « écrit ses tableaux ».

Description : Monographie Florence Bachelier, une coloriste qui « écrit » ses tableaux par Jean-Luc Chalumeau. Tous les tableaux de Florence Bachelier sont des « techniques mixtes » : ils se présentent comme des peintures, certes, mais enrichies de toutes sortes d’éléments qui sont autant là pour créer des effets visuels (si ce sont, par exemple, des guirlandes lumineuses) que pour raconter des choses mystérieuses sur le mode ludique : ces fleurs de nacre, ficelles, fils de fer ou bâtonnets traduisent un état d’esprit, communiquent une humeur qui est généralement « bonne ». Cette bonne humeur naît aussi de la couleur, que l’artiste module avec élégance. Dans Afrique, elle a choisi une dominante orangée qui traduit fort bien l’idée que l’on peut se faire des paysages d’un continent chaud. L’essentiel est construit sur les superpositions, voisinages et transparences de l’orangé jouant avec des mauves, des bleus et des verts clairs sur un mode quasiment musical. Il y a en effet une structure rythmique dans chaque tableau de Florence Bachelier – pour Jazz Cat, le titre est particulièrement clair – se combinant avec des couleurs en harmonie ou en discrète dissonance qui apparaissent comme les notes d’une mélodie. Des éléments nettement figuratifs complètent les dispositifs : ici des chats, là des animaux « africains ». Les tableaux de Florence Bachelier sont donc à la fois gais et musicaux, mais ce n’est pas assez dire : libérés de toute préoccupation d’objectivité, laissant les lignes et les couleurs tisser des liens de tendre complicité, ils semblent manifester aussi des ambitions d’un autre ordre. En regardant bien La forêt des Incas, sarabande de verts et blancs rehaussés de rouge, ou l’Eléphant des Indes, joyeux lacis de formes claires sur fond sombre, tableaux qui ne présentent apparemment l’un comme l’autre ni terre, ni ciel, on se dit que tout se passe comme si le peintre avait cherché à concilier plastiquement l’ enracinement terrestre et l’intimité avec le cosmos (telle était l’ambition de Paul Klee, dont l’oeuvre de Florence Bachelier paraît proche à plus d’un titre). De fait, l’art de Florence Bachelier établit des liens entre le subjectif (son moi) et l’objectif (le monde) par le moyen de figures qui se situent dans un entre-deux s’éloignant optiquement des objets sans jamais les contredire. Il y a dans chaque oeuvre, d’une part l’artiste animée par une force mystérieuse, et d’autre part la nature, elle même détentrice d’une sorte d’instinct artistique. Si bien que Florence Bachelier pourrait reprendre à son compte une phrase célèbre de Klee : « ma main est tout entière l’instrument d’une volonté lointaine ». Il y a aussi, dans l’oeuvre de Florence Bachelier, des tableaux que l’on pourrait qualifier de hiéroglyphiques comme Tribu. Ces signes parcourant la surface de l’oeuvre désignent-ils des idoles primitives ? Les teintes sont exceptionnellement acides : on pourrait imaginer qu’elles suggèrent le printemps sur une des Cyclades, peut-être celle qu’Ulysse a longé en se rendant à Ithaque. Ce serait comme si l’artiste avait voulu que la transparence de l’espace accompagne la transparence du temps. A intervalles plus ou moins réguliers, des cercles concentriques obsessionnels rythment l’oeuvre (on les retrouve dans de nombreux autres tableaux de l’artiste). Cette mystérieuse tribu seraitelle en proie à des expériences de transformisme psychique du genre de celles décrites par Jung ? On ne sait, mais ce que l’on voit, qui enchante le regard, c’est l’alliance de la couleur avec la ligne qui est toujours davantage qu’une ligne : une ligne-écriture au sens où Toulouse-Lautrec l’entendait quand il disait qu’il ne dessinait pas ses portraits mais qu’il les « écrivait ». Florence Bachelier est une coloriste qui « écrit » ses tableaux tout en les dotant d’une inimitable population d’objets dans la troisième dimension qui n’appartiennent qu’à elle : un peintre moderne original en somme, qui n’a sans doute pas fini de capter notre attention et de nous surprendre. www.florencebachelier.com Jean-Luc Chalumeau mis en ligne le 30/07/2007 

Auteur de l’article : Jean Luc Chalumeau 

Référence : Visuel Image et Verso Arts et Lettres 

 

Le Bal Bullier

Les dernières toiles de Florence Bachelier nous entraînent dans un rythme endiablé de jazz. Elles swinguent. Pas de fausses notes. Que des notes en couleurs qui servent le rythme d’une expression bouleversante de sincerité. C’est la musique de Broadway. C’est du Free Jazz. C’est Miles Davis.

Quelle déconcertante facilité dans tous les jeux de couleurs. Ne vous y trompez pas. La beauté lyrique de l’art gestuel de Florence Bachelier , c’est la force de l’inconscient comme source poétique, de l’âme authentique, de la vie intérieure et mystérieuse , de la force individuelle irréductible : une exaltation de l’individualisme créateur. Son langage lyrique, c’est son cœur, son esprit, son chromatisme. C’est du Free Jazz, le plus expressif, celui qui aide à oublier. On y joue pour jouer. C’est ça, son art : Se faire plaisir, ressentir une émotion bouleversante, communiquer une sensation, oublier le reste. C’est du « All,-over », où tous les éléments ont la même intensité, en tous les points du tableau.

Et puis soudain, on entend au loin, dans Montparnasse, résonner la musique du bal Bullier , ce haut lieu de distraction parisienne, à cette époque dite insouciante, heureuse et talentueuse , fréquentée par les Delaunay, Klee, Kandinsky, Michaux.

Les dernières œuvres de Florence Bachelier sont sonores. C’est un swing pictural, balançant avec un métronome comme batteur, comme à l’époque des grands orchestres de Jazz band.

Ce n’est plus une peinture, c’est une musique pour danser, un retour aux sources, avec l’émotion comme guide, le plaisir des yeux comme seul satisfaction. L’enchantement de pouvoir communiquer librement, avec complicité. La pratique picturale devant être le transmetteur d’expériences intimes.

C’est comme un jeu dont les règles sont minimes, jamais inexistantes, mais si réduites, que la modification de n’importe quel paramètre est possible, laissant toujours échapper une force violente et joyeuse. C’est une expression maximale avec des moyens minimaux.

C’est un Hymne a la joie, une véritable symphonie où la couleur porte le mouvement, où les touches du pinceau suggèrent des sons musicaux. C’est comme si Florence Bachelier voulaient nous inviter à entrer dans les tracés dynamiques de l’inconscient.. Cependant, son geste se veut pur, a la recherche de l’être original authentique. Il est un geste fort d’énergie vitale, comme une remontée a l’innocence première de l’être, a la recherche de la pureté et la vérité. L’harmonie totale, pour un échange qui se voudrait facile. Elle joue a cache-cache avec Pollock, Kandinsky, de Kooning, Sam Francis, elle se joue du Driffing et du Tachisme, avec une dextérité insolente, c’est la pure beauté de l’art, de l’art gestuel, de son écriture a elle, bien personnel et reconnaissable.

Et pendant ce temps la, les entrelacs de couleurs continuent de danser le quadrille au Bal Bullier.

Nelly Chadirat Appraiser of Fine Art and Art Consultant Paris – Mars 2008